Institutions, administrations. Que ce soit le secteur public ou le secteur privé, l’organisation de la radio en France, comme dans tous les pays, a toujours nécessité un contrôle par l’Etat, voire le gouvernement et des organismes de contrôle. Jusque dans les années 80 ce contrôle s’exerçait sur les programmes à travers une censure plus ou moins sévère en fonction des époques. Puis après la fin du monopole, la radio d’Etat s’est émancipée et une instance de régularisation s’est créée pour la distribution des fréquences.
La Radio d’Etat (devenue radio publique) dépendait avant la seconde guerre mondiale, du ministère des PTT puis du ministère de l’information. Elle resta entre les mains du ministère de l’information puis celles du ministère de la Communication jusque dans les années 80. Avec la création de Radio France en 1974, les pressions directes du gouvernement sur le contenu des programmes vont être plus difficiles.
L’instance de régularisation, chargée d’accorder les autorisations d’émettre en France a été créée en 1982. Elle s’appelait alors la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle. En 1986, elle devient la CNCL (Commission Nationale de la Communication et des Libertés). En 1989, elle devient le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Cette autorité indépendante ne dépend pas du gouvernement mais régule, au nom de l’Etat, l’audiovisuel.