Les radios libres.
Puis au début des années 80, ce fut l’émergence des radios libres. Mon travail de recensement des radios devint un peu plus compliqué. Mais j’ai continué à fréquenter les studios et commencé à prendre le micro, de manière épisodique. J’ai alors fait quelques interventions au micro de quelques radios libres de l’Est de la France et de Paris. Par ailleurs, j’ai eu aussi le privilège d’animer en 1982 une nuit entière sur France-Inter aux côtés de mon regretté ami Georges Kiossef, encore jeune débutant, pour l’émission les Bleus de la Nuit de Michel Bichebois, découvreur de talents.
D’autres métiers
A part encore des interventions régulières sur diverses radios locales ou nationales sur le thème de l’histoire de la radio, mon parcours radiophonique se limite à cela. En effet, je n’en ai jamais fait mon métier puisque je fus successivement directeur de supermarché, agent commercial dans le domaine de la mode, gérant d’un restaurant salle de spectacle, directeur régional puis directeur des concessions pour une grande régie publicitaire spécialisée dans le mobilier urbain, et enfin, conseil en entreprise…
Mais aucun de ces métiers ne me détourna de ma passion de la radio. Durant près de 50 ans j’ai poursuivi mes recherches sur l’histoire des radios françaises. Et j’ai accumulé des centaines de documents iconographiques ou sonores et recueilli des dizaines de témoignages d’hommes et de femmes de radio. Finalement, le fait de n’en avoir jamais fait mon métier a probablement préservé intacte ma passion mais m’a surtout permis de conserver une objectivité, un impartialité et une hauteur de vue que ne peuvent pas avoir les professionnels de la radio.
Puis, dans les années 90, en autodidacte, je me suis passionné pour l’informatique et l’internet. Aussi dès 1998, j’ai mis en ligne mon premier site internet qui s’appelait “L’encyclopédie des Radios Françaises”. Ce site a fait des petits comme celui sur lequel vous vous trouvez actuellement, “L’Annuaire de la Radio”. Mais aussi le site sur l’histoire des radios françaises “100 ans de Radio” et le site d’archives de la radio périphérique disparue, Radio-Andorre : “Aqui Radio-Andorra“.
Ce travail est loin d’être abouti, et peut-être ne le sera-t-il jamais ? Car la radio est un média bien vivant, qui se réinvente sans cesse.
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