Les archives radiophoniques publiques. Ce n’est que très tardivement que les radios ont mis en place une politique d’archivage radiophonique. En effet, jusqu’à la fin des années 30, le magnétophone n’existant pas, les quelques rares enregistrements sonores des émissions se faisait uniquement sur disques. C’est pour cela que seules les émissions de variété, les concerts, quelques reportages importants et les émissions publicitaires pouvaient faire l’objet d’un enregistrement. Mais la quasi totalité des émissions étaient diffusées en direct et il ne reste donc aucune trace d’elles.
Dans les années 40 à 70, les enregistrements posaient moins de problèmes techniques, mais ce n’est pas pour autant que les émissions étaient enregistrées. Seule la radio publique commença à mettre en place un archivage de ses émissions.
C’est en 1945 que la RDF inaugure son premier service d’archives radiophoniques. Puis en 1975, après l’éclatement de l’ORTF, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) fut chargé de conserver les archives iconographiques mais surtout audiovisuelles des radios et télévisions publiques.
Aujourd’hui encore, il constitue le plus important centre d’archivage de la radio et de la télévision publique. Tous les pays mirent en place des centres d’archives équivalents. Malheureusement la consultation en ligne n’est pas encore développée dans l’ensemble de ces centres d’archives nationales et c’est encore essentiellement les archives télévisées qui occupent l’essentiel de ces fonds.