France → Ile-de-France→ Paris
Des années 20 aux années 30.
Durant cette période, deux ou trois radios parisiennes vont avoir une couverture limitée à la région et donc s’adresser exclusivement à la population de l’Ile-de-France. Les radios privées « Radio Vitus » et « Radio LL » seront parmi celles-ci. Le slogan de « Radio Vitus » sera d’ailleurs « Le Poste de Montmartre » ce qui confirmera son attache très parisienne. Dans les années 30, la nouvelle radio « Poste de l’Ile-de-France » n’aura pas non plus de prétention nationale et rendra compte de l’actualité culturelle de la capitale et de sa région.
Les années 50, 60, 70
A cette époque, et avec la fin des radios privées, plus aucune station ne va s’adresser exclusivement aux parisiens. Mais la France étant un pays centralisé, les radios nationales seront souvent qualifiées de « parisianistes » tant elle vont délaisser la vie culturelle des régions pour ne parler que de ce qui se passe à Paris. Un des réseaux des années 50 s’appelle d’ailleurs « La Chaine Parisienne », mais il couvre toute la France.
La radio publique va connaître diverses évolutions et se structurer à partir des années 60 au sein de la Maison de la Radio.
Ce n’est qu’en 1971 que les parisiens vont avoir leur radio avec de l’info de service, l’état de la circulation, la météo locale et l’actualité culturelle de la ville. C’est la naissance de « France Inter Paris » (FIP). Cette radio urbaine est aussi une radio musicale
Les radios périphériques
Quant aux radios périphériques, « RTL » et « Europe 1 » dont les émetteurs sont à l’étranger, elles vont avoir également leurs studios historiques à Paris.
Les radios pirates.
De 1975 à 1980 plus de 40 radios vont émettre illégalement à Paris. Ces radios pirates vont être souvent saisies, brouillées et faire l’objet de procès. Aussi elles auront toutes une vie brève, même si leurs animateurs seront les créateurs d’autres radios dans les années 80.
C’est « Radio Active » qui ouvre le bal en 1975. Certaines radios appartenant à des partis politiques d’opposition sont créées uniquement pour remettre en cause le monopole, comme la radio du PS, « Radio Riposte » ou celle des écologistes « Radio Verte ». Parmi les plus médiatisées on peut citer « Abesses Écho » (1977) et en 1978 : » « Radio Onz’Débrouille », « Radio Nid de Coucou », « Radio Ivre », « Les Radioteuses », « Radio Fil Rose », « Radio Noctiluque ». Par ailleurs, une radio commerciale et professionnelle, va aussi se créer en 1978 : « Génération 2000 ». Hélas, elle subira le même sort que les autres.
Les années 80.
Avec le mouvement des radios libres, quelques centaines de radio vont se bousculer sur la bande FM parisienne. Certaines ne dépasseront pas le périmètre d’un quartier : « Radio Montmartre », « Radio Aligre », « Radio Bastille », « Radio Cœur de Paris », « Radio Soleil Goutte d’Or », « Radio Soleil Ménilmontant »…
Paris étant une mosaïque de communautés, d’autres radios libres vont s’adresser au juifs, au maghrébins, aux chrétiens, aux asiatiques, aux arméniens, aux homos, aux protestants et à toutes les mouvances politiques de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Toutes ces radios vont souvent être contraintes de se regrouper en raison de la pénurie des fréquences.
Les radios les plus pérennes.
Parmi les quelques centaines de radios qui vont naître à Paris dans les années 80, très peu arriveront jusqu’à nous. Néanmoins, parmi celles qui n’ont jamais changé de nom ni d’orientation, on peut citer « Radio Nova » (1981), « Radio Ici et Maintenant » (1980), « Radio Soleil » (1981), « Radio Aligre » (1982), « Latina » (1982), « Radio Notre Dame » (1981), « Fréquence Protestante » (1983), « Judaïque FM » (1981), « RCJ » (1981), « Radio Shalom » (1981), « Radio J » (1981), « Radio Courtoisie » (1987), « Voltage » (1982), « Radio Libertaire » (1981), « Radio Alfa » (1987), « AYP » (1987), « Générations » (1987), « Beur FM » (1987), « Vivre FM » (1989)…
Les réseaux
Des radios parisiennes des années 80 ont également donner naissance à de grands réseaux nationaux comme les plus célèbres : NRJ et RFM. Mais d’autres réseaux se constitueront plus tardivement comme celui de « Radio Orient », de « Fréquence Gaie » devenue « Radio FG », de « Ouï FM », de « Nova », de « Radio Montmartre » devenue « MFM » , « Radio Classique » et bien-sûr de « La Voix du Lézard » devenue le réseau « Skyrock ». « RTL2 » et « Europe2 » auront eu une histoire un peu plus mouvementée avec divers changements de noms et de formats mais ces réseaux aussi sont nés de radios parisiennes des années 80.
Les années 90 et 2000
Durant ces deux décennies, on va surtout assister à des concentrations et des disparitions de nombreuses radios. Seules quelques création de nouvelles radios FM vont perdurer : comme « Fréquence Paris Plurielle » (1992), « Radio Campus Paris » (1998), « Néo » (2001 ou Cause Commune (2017)
Mais à partir de 1999, c’est surtout le mouvement des webradios qui va être significatif à Paris. Comme en 1981, des centaines de webradios vont se créer à Paris. Elles sont encore aujourd’hui plus de 200. Cela fait de Paris probablement la ville au monde la plus riche et la plus diverse en matière radiophonique.
Les radios de Paris mises en avant
Notre sélection de radios de Paris
Par ordre alphabétique
Archives radiophoniques de Paris
Pour découvrir l’histoire et les archives de toutes les radios disparues de Paris et de l’Ie-de-France.
Paris PTT
1923 -1939 : la radio d’Etat du ministère des PTT.
Radiola
La première radio privée de Paris en 1922.
Radio-Paris
Histoire de la grande radio parisienne de l’avant-guerre.
Poste de l’Ile-de-France
La radio régionale dans les années 30
Poste de la Tour Eiffel
La première radio française et la première radio parisienne en 1921
Radio Vitus
Le Poste de Montmartre dans les années 20
Radio Cité
Le Poste de Montmartre dans les années 20
Radio LL
Le Poste de Montmartre dans les années 20
Schoop
Les anciennes radios de Paris sur Schoop.
Carbonne 14
Mythique radio libre parisienne des années 80
Radio Onz’débrouille
Page Facebook en mémoire de Radio Onz’débrouille
De nombreuses photos
Sport MX
Sport MX fut une éphémère radio FM parisienne diffusant du sport et de l’électro entre 2007 et 2008.
Studios de production sonore parisiens
Jingles.fr
Le site des jingles de Yannick Chevalier
LilouVoice Production
Audio Post-Production
Make Some Noise
Studio de production de podcasts.
MondeleProd
Compositeurs et voix off.
Moustic Studio
Studio de création
Point 12
Post-Production son. 5 auditoriums.
Quali’Sons
Studio d’enregistrement à Paris.
VT Consult
Société de production qui propose des émissions clé en main..
Autres sites radiophoniques parisiens
Guide-Radio.com
Guide des meilleures radios Françaises et Francophones à écouter gratuitement, en direct et sans inscription. Mosaïque de radios permettant d’écouter votre radio préférée en 3 clics.
Des Sous et des hommes
Archives de cette émission d’Aligre
L’Intempestive
Archives de l’émission
Voix contre oreille
Archives de cette émission d’Aligre FM.