Histoire des radios de la Marne. En 1926 nait une petite radio privée à Reims, « Radio Reims ». Malheureusement, elle ne sera pas autorisée par la règlementation naissante et devra se taire au bout d’un an. Puis, il faudra attendre 1945 pour qu’un nouvel émetteur apparaisse en Champagne. Mais il parlera américain puisque ce sera celui des Forces Américaines (AFN) et il émettra peu de temps.
A partir de 1953 la radio publique de Nancy, Radio Lorraine, prend le nom de Radio Lorraine Champagne car son émetteur couvre les 2 régions. Mais il faudra attendre 1964 pour que la Champagne dispose d’un petit émetteur local, d’un studio à Reims et d’une émission en décrochage de Radio Lorraine-Champagne. Ainsi Radio Reims arrive modestement sur les ondes. La station locale du service public va peu à peu se développer. En 1972 elle ouvre une antenne de FIP à Reims sous le nom de FIR (France Inter Reims), elle obtiendra une deuxième fréquence à Châlons, la Préfecture, en 1976.
Mais en 1982, en réaction aux radios libres qui se sont développées à Reims, FIP Reims devient Radio France Reims. Elle va étoffer son équipe et développer ses émissions pour devenir en 2000 France Bleu Champagne et couvrir l’ensemble de la région Champagne-Ardenne. Les radios libres du département vont essentiellement se concentrer sur Reims et accessoirement sur Epernay. La préfecture, Châlons-en-Champagne sera peu impactée par ce phénomène, à part Radio Mau-Nau (RMN) qui va s’installer définitivement à Châlons dès 1983.
Quant à Reims, les petites stations associatives, les gros projets commerciaux, les radios confessionnelles vont occuper l’espace hertzien. Ce sont près d’une quarantaine de radios qui vont se disputer les ondes de la ville des sacres. Certaines vont traverser les décennies avec une belle constance comme Radio Primitive, Radio Jeunes Reims. Mais d’autres vont disparaitre malgré une grande popularité auprès du public, comme Radio Magnum, RCM, 88.6, Radio Phare. Les années 90 vont apporter de nouvelles stations comme Champagne FM, Graffiti’s, Cigale FM, Happy FM.
Puis les années 2000 vont compléter le paysage avec quelques webradios ciblées mais qui ne feront pas trop d’ombre aux stations FM existantes qui vont aussi s’installer sur le net.