Histoire des radios de la réunion. Les premiers essais d’un poste de radiodiffusion à la Réunion remontent à 1926 mais c’est en 1929 qu’un véritable programme de radio quotidien est diffusé sur l’île avec la naissance de la radio privée “Radio Saint Denis”. Les émissions, en français, proposent de la musique, de l’info, la météo. A partir de 1938, la station diffuse aussi des émissions en créole.
En 1946, comme toutes les radios françaises, “Radio Saint-Denis” est nationalisée et entre dans le giron de la radio française qui s’appelle encore la RDF, puis la RTF et l’ORTF. En 1975, la station devient “FR3 Réunion”, en 1982 “RFO Réunion”, en 1999 “Radio Réunion”, en 2010 “Réunion 1ère” et en 2018 “Réunion la 1ère”.
Les radios libres.
C’est en 1981, avec la fin du monopole d’Etat en France, qu’apparaissent les premières radios privées. “Radio Détente n°1” sera la première chronologiquement. Son existence sera courte mais ses fondateurs seront à l’origine d’autres stations sur l’île comme “Radio Sentimentale”, “Nostalgie La Réunion” ou “Classique FM”. “Radio Détente n°1” sera suivie très vite d’une station qui va marquer pour longtemps le paysage radiophonique réunionnais : “Radio Free Dom”.
Cette station généraliste multiplie l’interactivité avec l’auditeur et signe un accord avec Europe 1 pour la diffusion des informations nationales. Son succès d’audience fera qu’elle traversera les décennies. D’autres radios privées ou associatives viendront compléter l’offre radiophonique très riche de la Réunion.
Des pionnières des années 80, il reste encore Free-Dom, Radio K, Radio ACB, Radio Arc-en-Ciel, RCI, Radio Pikan, Radio Saint-Louis, Radio Sud Plus, Velly Music… RTL, RMC, RFM, RTL2, NRJ, Fun Radio signeront aussi des accords avec des radios locales pour la diffusion de leurs émissions sur l’île.
Les webradios
Si la Réunion a été la première en Outre-mer à créer une station de radio, aujourd’hui elle reste la première pour la diversité de son offre radiophonique avec un secteur privé très développé qui permet d’écouter aussi bien de la musique réunionnaise que du jazz, de la musique classique, de la pop-rock, de l’électro ou de la musique urbaine. La création de nouvelles webradios à partir des années 2010 ne va pas trop concurrencer les radios FM bien implantées mais va permettre d’enrichir encore davantage l’offre.