Loire-Atlantique

Histoire des radios de Loire-Atlantique. Aucune radio ne sera créée à Nantes et sur le département dans les années 20 et 30. La région administrative « Pays de la Loire  » n’existant pas encore, la radio régionale d’Etat est située à Rennes. A la libération le schéma va rester le même. En revanche, Nantes va être dotée d’un studio et d’un émetteur pour quelques décrochages locaux. Mais la station nantaise, qui prendra dans les années 70 le nom de « FR3 Radio Pays de la Loire », dépend toujours de la radio régionale de Rennes.

Ce n’est que lorsque Radio-France va récupérer les radios régionales que « Radio France Pays de la Loire » puis « Radio France Loire Océan » (en 1985) que la station va être une radio régionale à part entière avec un émetteur propre et une véritable grille de programmes. D’ailleurs, elle avait été précédée en 1974 par l’ouverture à Nantes d’une radio musicale FIP (appelée à cette époque FILA).

Des radios pirates aux radios libres.

Dans la deuxième moitié des années 70, quelques petites radios pirates vont éclore en Loire-Atlantique. Certaines ne dureront que l’espace d’une émission, d’autre ne couvriront qu’un quartier voire un immeuble. Certaines seront exclusivement musicales d’autres politiques. De cette petite dizaine de pirates du département, on retiendra les noms de « Radio Libre 44 » et « Radio Mamette » à Nantes, de « Radio Libre Saint-Nazaire » à Saint-Nazaire. Toutes les trois seront dans la mouvance de gauche, écologiste ou syndicale. Seule « Radio Libre 44 » arrivera jusqu’en 1981 et  prendre le nom de « Radio Atlantic » et survivra quelques années avant d’être absorbée dans un réseau national.

Avec la libération des ondes en 1981, Nantes va connaitre de très nombreuses radios libres : « Passion FM », « Radio 100 », « Radio Azimut », « Contact FM », « Convergence », « Bruits et Sons FM », « Radio Sud Loire »… Le quotidien Ouest-France va lancer le plus gros projet commercial : « Radio Nantes ». Cette station va s’imposer sur la ville par son professionnalisme. Elle s’associera en 2001 à la radio de Rennes « Fréquence Ille » pour créer le réseau « Hit FM » qui couvre aujourd’hui les deux régions Bretagne et Pays de la Loire. 

De leur côté « Presse-Océan » et « L’Éclair de Nantes » lanceront en 1983 Loire FM. Mais cette radio disparaitra en 1987.

Sur les autres villes du département, vont naître en 1981 à Guérande « Radio Presqu’île », « Radio Bleu Marine ». A Saint-Nazaire, c’est la naissance de « Turbulence FM » et « Mouette FM » et à Chateaubriant, « Jumbo FM ».

Très peu de ces stations pionnières arriveront à s’imposer ni même à survivre à la pression des réseaux nationaux qui vont vouloir acquérir le peu de fréquences disponibles.

Aujourd’hui.

Néanmoins, il reste aujourd’hui quelques stations qui émettent depuis les années 80. Parmi celles là, « Jade FM », anciennement « Radio Chrono Modulation », née en 1981 à Pornic. A Nantes, « Jet FM », « Radio Fidélité », « NTI » (ex « Turbulence Radio ») étaient nées en 1986 et « Alternantes » en 1987.

Du côté des réseaux régionaux, à part « Hit FM » descendant de « Radio Nantes » c’est une radio venant de Vendée, « Alouette », qui va reprendre les fréquences d’une ancienne radio de Chateaubriant, « Radio Beau Soleil » en 1996. Puis elle va s’étendre sur toute la région Pays de la Loire mais aussi en Poitou-Charentes et dans la région Centre et représenter le plus important réseau régional de France.