Histoire des radios du Doubs. La Franche-Comté, dont Besançon est la capitale, a été totalement oubliée par la radio d’Etat jusqu’en 1966. En effet, aucun studio régional n’a été installé à Besançon avant cette date. Par ailleurs, la radio privée étant interdite de territoire avant 1981, le Doubs sera un désert radiophonique. Mais en 1966, l’ORTF installe enfin un studio à Besançon et donne naissance à « Radio Franche-Comté » qui deviendra en 1975 « FR3 Franche-Comté », en 1983 « Radio France Besançon » et en 2000 « France Bleu Besançon ».
Les radios pirates.
Quelques années avant la fin du monopole d’Etat, quelques radios vont prendre le risque d’émettre illégalement dans le Doubs. En effet, c’est en 1977 que « Radio 25 » et « Radio Besançon » vont se faire entendre sur la capitale de la Franche-Comté. Si elles seront contraintes au silence, « Radio 25 » va renaitre en 1981 sous son nouveau nom « Radio BIP » (comme Bisontine, Indépendante et Populaire) et elle émet toujours 40 ans plus tard. Quant au reste du département du Doubs, c’est à Montbéliard qu’une autre radio pirate fera entendre sa voix en 1979 : « Radio Piranha ».
Les radios libres.
En 1981, la libération des ondes va entrainer la création d’une bonne dizaine de radios rien que sur l’agglomération de Besançon mais aussi dans tout le département. Très peu d’entre elles auront une longue existence. Néanmoins avec « Radio BIP » à Besançon, on peut noter la longévité de « La Voix des Travailleurs Immigrés », née en 1982 et qui émet toujours sous le nom de « Radio Amitié » à Montbéliard. De même « Plein Air » à Morteau n’a jamais cessé d’émettre depuis 1982 ainsi que « Radio Sud Besançon » depuis 1983.
Par ailleurs, ce qui va caractériser le département du Doubs c’est la multiplication des radios de collèges. En effet, la radio est aussi un outil pédagogique pour les élèves et les lycéens et la création de ces radios scolaires va favoriser la naissance de vocations.
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