Nouvelle-Calédonie

Histoire des radios de Nouvelle-Calédonie. En 1937, un passionné de radio lance le poste « Radio Nouméa Amateur » qui devient le poste de radio de la Nouvelle-Calédonie. Puis, lors de la seconde guerre mondiale, la station devient « Radio Pacifique Nouméa », radio contrôlée par la France Libre du Général de Gaulle. A la Libération, elle devient « La Voix de la France dans le Pacifique ». Puis, elle poursuit son développement sous le contrôle de Société de radiodiffusion de la France d’Outre-mer (SORAFROM). Ensuite elle reprend le nom de « Radio Nouméa » en 1955. Puis, en 1975, lorsque la société de télévision FR3 récupère les radios d’Outre-mer, elle devient « FR3 Nouvelle-Calédonie ». A partir de 1982, elle prend le nom de « RFO Nouvelle-Calédonie » lorsqu’elle fut rattachée à RFO. En 1999, elle redevient « Radio Nouvelle-Calédonie ». Enfin, c’est en 2010, qu’elle devient « Nouvelle-Calédonie 1ère » et en 2018 « Nouvelle-Calédonie la 1ère ». Avec la fin du monopole en 1981, quelques radios libres vont faire leur apparition en Nouvelle-Calédonie, comme « Radio Contact ». En revanche, elles seront assez éphémères. Par ailleurs, en 1985 avec le contexte politique tendu entre les indépendantistes et partisans du maintient dans la France, deux radios privées vont faire leur apparition.  « Radio Djiido » (indépendantiste) et « Radio Rythme Bleu » qui prône le maintient de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Les deux stations seront autorisées dans le cadre du pluralisme, mais l’information et la politique seront limitées à ces deux stations ainsi qu’à celle du service public.   Le référendum de 2018 confirme le maintient de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Les radios historiques sont toujours en ligne à côté de nouvelles stations musicales. Quant aux nouvelles webradios, elles ciblent un public jeune avec une musique electro ou urbaine très internationale.