Dans les années 40 à 70, les enregistrements posaient moins de problèmes techniques, mais ce n’est pas pour autant que les émissions étaient enregistrées. Seule la radio publique commença à mettre en place un archivage de ses émissions. C’est en 1945 que la RDF inaugure son premier service d’archives radiophoniques. Pour cela l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) fut chargé de de conserver les archives iconographiques mais surtout audiovisuelles des radios et télévisions publiques. Aujourd’hui encore, il constitue le plus important centre d’archivage de la radio et de la télévision publique. Tous les pays mirent en place des centres d’archives équivalents. Malheureusement les radios privées furent les parents pauvres de cet archivage.
Après les années 90.
A partir de la fin des années 90, ce sont des passionnés de radio qui lancèrent des recherches auprès des particuliers pour récolter cassettes, bandes sonores, photos, objets publicitaires et ouvrages divers sur la radio. Ainsi des archives privées des anciennes radios périphériques et surtout des radios libres des années 80 ont pu être constituées peu à peu.
Ce n’est qu’en 1998 qu’un premier site d’archives radiophoniques fut mis en ligne : « L’encyclopédie des radios françaises », ancêtre de « 100 ans de Radio » commença à partager ses archives sur le net. Il fut suivi d’un second site en 2000 : le site de « Schoop ». Ces sites sont toujours en ligne mais on été suivi par de nombreuses autres initiatives ce qui permet aujourd’hui d’avoir un accès gratuit et facile à des quantités de documents.
Après les années 2000 et la numérisation des radios, les enregistrements numériques se multiplièrent, et avec eux le développement des podcast. Toutes ces émissions enregistrées constituent aujourd’hui un véritable patrimoine radiophonique et les sites de podcasts ont apporté leur pierre à l’édification de ce patrimoine.