Les années 40.
En 1940, la station étant située en zone sud, elle est autorisée à reprendre ses émissions. Mais elles sont réduites à quelques décrochages dans la journée. Le reste du temps elle relaie les programmes de la Fédération des Postes Privés, comme l’ensemble des radios privées de la zone Sud. A la Libération, son émetteur est préservé de la destruction et il est confié par le Directeur de la station, qui était résistant, aux FFI. La station va donc continuer à émettre. Mais la radio privée ne sera plus autorisée en France. Aussi « Radio Nîmes » va être nationalisée. Malheureusement, l’État disposant déjà d’une radio à Montpellier, son émetteur ne relaiera plus que les émissions de Montpellier à partir de 1947.
Les années 50 à 70.
Même si la radio régionale se trouve à Montpellier, Nîmes va conserver un studio et des petites émissions en décrochage vont de nouveau se multiplier dans les années 50. « Radio Nîmes » renait peu à peu. En 1975, elle passera sous le contrôle de FR3 et s’appellera « FR3 Radio Nîmes ». Mais à cette époque, les Nîmois écoutent essentiellement les radios périphérique du sud de la France : Radio Monte-Carlo (RMC), Radio-Andorre et Radio des Vallées (Sud Radio)
Cela ne va pas empêcher quelques projets de radios pirates de voir le jour à la fin des années 70. Deux d’entre elles vont même durer quelques années. La première est née en 1978 à Alès et s’appelle « Radio Fil à Soi ». La station fera parler d’elle dans la presse ce qui provoquera la saisie de son matériel. Elle renaitra en 1981 et survivra jusqu’en 1988 pour être intégrée au réseau national « Kiss FM ».
La deuxième radio pirate qui aura une existence longue s’appelle « Canal 30 ». Elle émettra durant quelques mois sur Nîmes en 1979, puis renaitra également en 1981. En 1984, elle sera reprise par le quotidien « Midi Libre » qui finira par abandonner ses radios un an plus tard et les émissions cesseront en 1986… Mais l’histoire de cette radio n’est pas terminée pour autant puisqu’elle renaitra sur le web en 2018.
Les année 80.
Comme partout, les années 80 vont connaître une explosion des radios libres. Plus d’une trentaine de stations vont émettre sur le Gard et particulièrement à Nîmes. La plupart d’entre elles ne survivront pas aux années 80. Quelques unes réussiront à tenir jusqu’aux années 90 voire 2000 comme « Radio Typ » qui a émis sur Nîmes de 1982 à 2007. « Radio Némo » à Nîmes, (qui s’appelait « Radio Cigale » de 1983 à 1985) va être reprise par la municipalité comme l’antique « Radio Nîmes » de 1927. En 1992, elle rejoindra le réseau Europe 2 qui est aujourd’hui « Virgin Radio ».
Mais quelques autres radios des années 80 émettent toujours, même si elles ont parfois changé de nom. Née en 1982, « Radio Fréquence Nîmes » est devenue par la suite tout simplement « Radio Nîmes » et elle émet aujourd’hui sous ce nom qui n’était plus utilisé depuis les années 50. A Beaucaire, c’est « Radio Triton » qui émet sur la ville en 1981. En 1994, elle prend le nom de « Radio Vidéo Beaucaire ». Puis en 2006 elle va s’appeler « 3D FM ». Mais elle va quitter le Gard pour s’installer en Arles dans les Bouches-du-Rhône. C’est de là qu’elle réalise ses émissions mais avec des émetteurs dans trois départements : Les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse. En 1983, « Radio 16 » émet sur Bessèges et porte toujours ce nom aujourd’hui. Puis, en 1989, c’est la naissance de la radio associative « Sytème » à Vauvert.
Les religieuses
C’est également dans les années 80 que vont naître quelques radios religieuses. « Radio Ecclesia », radio catholique, naît en 1983 et émet toujours sous ce nom. Mais le Gard est aussi une terre protestante historique. Aussi « Radio Alliance » va être lancée dans les années 80. Aujourd’hui elle s’appelle « Alliance Plus ».
Le service public
Enfin le service public, sous l’impulsion de « Radio France », va lancer en 1983 une nouvelle radio : « Radio France Nîmes ». En 2000, son nouveau nom, « France Bleu Gard Lozère », traduit son développement sur la totalité des deux départements qu’elle couvre désormais.
Des années 90 à aujourd’hui.
Dans les années 90, si les disparitions de radios vont être nombreuses, trois radios vont naître et se développer jusqu’à nos jours : « Radio Interval », « Radio Grille Ouverte » et « Radio Escapade ».
Dans les années 2000, l’offre va encore se diversifier avec les naissances de « Radio Sommières », « Raje Nîmes » et « Radio Fuze ».
A cela vont s’ajouter quelques webradios qui vont cibler une communauté : par exemple, protestante ou portugaise. Mais d’autres vont aussi s’installer sur des créneaux musicaux comme la musique électronique ou l’animation DJ.
Les radios FM du Gard
- Radios du service public
- Catégorie A : Radios associatives locales
Radio 16
Bessèges
Radio Alliance +
Nîmes
Radio Escapades
Saint-Hippolyte-du-Fort
Radio Fuze
Uzès
Radio Inter-Val
Saint-Christol-lez-Alès
Radio Nimes
Nîmes
Radio Sommières
Sommières
Radio Système
Vauvert
Raje
Nîmes
- Catégorie C : Radios commerciales locales affiliées à un réseau
Chérie FM Grand Sud
Nîmes
Fun Radio Nîmes
Nîmes
NRJ Nîmes
Nîmes
Les webradios du Gard
Radio Luso Europeu
Nîmes
Radio Nîmes 80
Nîmes
Radio RG 30
Montfrin
Rayvox
Nîmes
Boom Box
Nîmes
Les archives radiophoniques du Gard
Schoop.fr
Les anciennes radios du Gard sur Schoop.fr
Autres sites radiophoniques du Gard
ARRA
Assemblée régionale des Radios Associatives Occitanie / Pyrénées – Méditerranée