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Aussi beaucoup de radios identifiées comme « parisiennes » ont parfois leur émetteur ou leur studio dans les Hauts-de-Seine.
Les années 20 à 40
La première radio privée de France « Radiola » naît en 1922 dans l’usine de fabrication des postes récepteurs Radiola à Levallois. La station y érige son émetteur et y diffuse ses premiers programmes. Mais elle transfèrera rapidement son studio à Paris, boulevard Haussmann. Puis lorsqu’elle prendra le nom de « Radio Paris » en 1924, l’émetteur sera transféré à Clichy.
D’autres radios installeront leur émetteur dans ce qui constitue aujourd’hui le département des Haut-de-Seine, comme « Radio 37 » en 1937. Cet émetteur deviendra d’ailleurs celui de « Paris-Inter » (future France-Inter) en 1947.
Les radios pirates.
La forte population des Hauts-de-Seine va favoriser la naissance de radios pirates à la fin des années 70. Il y en aura presque autant qu’à Paris « intra muros ». Mais ces radios vont jouer la carte de la proximité et parler des villes où elles vont s’implanter comme « Radio Nanterre », « Radio Banlieue Sud », « Boulogne FM », « Radio CGT Billancourt » et « Radio Gennevilliers ». Seule « Radio Gennevilliers » lancée par la mairie communiste de la ville va perdurer en s’appelant « Radio G » jusqu’en 1987.
Les radios libres.
Les Hauts-de-Seine ont la réputation d’être le département le plus riche de France avec des villes, comme Neuilly-sur-Seine, qui abritent les plus grosses fortunes d’ile-de-France. Mais ce département est très contrasté et des villes ouvrières côtoient des villes bourgeoises, des villes de gauche côtoient des villes de droite. Aussi les premières radios libres, qui contestaient le pouvoir giscardien, se sont essentiellement installées dans les villes de gauche de l’époque comme Nanterre, Clichy, Gennevilliers… Boulogne-Billancourt, en tant que plus grosse agglomération de la région après Paris et ville de droite, a vu naître aussi une bonne dizaine de radios libres sur son territoire.
La proximité de Paris va poser un problème pour les radios de ce département, c’est qu’elles devront se partager la bande FM avec les radios de Paris intra-muros. Autant-dire qu’aucune des radios des Hauts-de-Seine ne va survivre aux années 80.
Alors qu’en région, des petites villes ou des villages auront leur radio avec des infos locales, aucune des villes des Hauts-de-Seine, même de plus de 100 000 habitants, ne va avoir sa radio associative locale.
Aujourd’hui.
De grandes radios nationales que l’on situe à Paris ont, en réalité, leurs studios dans les Hauts-de-Seine. En effet, RTL, RTL2, FUN Radio ont leurs studios à Neuilly sur Seine. D’autres radios « parisiennes » sont également dans les Hauts-de-Seine comme « Radio Orient » ou « Espace FM » à Clichy.
Paradoxalement les webradios qui auraient pu jouer la carte de la proximité en parlant de l’actualité locale de ces villes, sans encombrer la bande FM, ont fait, elles aussi, d’autres choix. On peut par exemple constater que pas moins de 5 webradios se sont positionnées sur la musique des Tropiques…
Notre sélection de radios des Hauts-de-Seine
Par ordre alphabétique
Archives radiophoniques des Hauts-de-Seine
Schoop
Les anciennes radios des Hauts-de-Seine sur Schoop.
Autres sites radiophoniques des Hauts-de-Seine
GOOM
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